lundi 2 mai 2011

Station to Station: Appel à contributions (version française)



Station to Station:
Colloque international et nomade
- 1 et 2 décembre 2011 –



Colloque organisé par les centres de recherches ILLE,  CRESAT (UHA, Mulhouse)
et le doctorat international Cultural Studies in Literary Interzones (coord. Bergame, Italie).


Appel à contributions.

“Whether I shall turn out to be the hero of my life, or whether that station
Will be held by anybody else, these pages must show.”
Charles Dickens, David Copperfield

Sommes-nous tout à fait nous-mêmes ou tout à fait autres lorsque nous nous installons dans un train ou lorsque nous entrons en gare? Ou ne serait-ce là qu’une sensation factice, produit d’une consommation excessive de mythes romantiques ou modernistes éculés? Ces lieux, espaces relativement réduits et stables, qui existent aussi par leur atemporalité alors qu’ils n’auraient pas de sens sans la vitesse et les trajectoires qui les traversent et qui les portent, ont-ils un pouvoir singulier sur les comportements et les imaginaires individuels ? Un recul épistémologique permettrait sans doute aux philosophes comme aux historiens de positionner – ou de questionner le positionnement – de tels espaces dans la vie urbaine et en termes plus généraux, il s'agit de considérer la valeur de témoignage, de trace urbaine, mais aussi d'étudier le patrimoine immatériel qu'ils aident à constituer.
La gare, le wagon, le train sont-ils architectoniques ?

En nous permettant de perdre un peu de la gravité qui nous plombe, que ce soit dans une réalité high tech virtuelle, dans les chansons de David Bowie ou dans des temps pré-machiniques (le poète Milton ne disait-il pas déjà “The planets in their station list'ning stood.”  Paradise Lost , VII, 563 ?), la station, comme le train, invite à la décélération des affects. La gare devient alors un de ces lieux de flux et de transit, de mémoire autant que d’oubli, point de fuite ou point d'entrée dans la ville, lieu de déplacements des individus, des marchandises et des populations, une archive des traces de nos rages passagères.




Phénomènes éminemment européens ( ?) occidentaux ( ?) - le débat reste largement ouvert pour les historiens – la gare et le chemin de fer, s’ils sont si constitutifs de nos cultures comme phénomènes économiques, architecturaux, politiques et esthétiques, invitent aussi à des voyages immobiles ou à l’envers, plutôt qu’à ceux qui nous mènent au bout, à destination, au bout de nos désirs, au bout de la nuit. Nous voudrions tout d’abord dans ce colloque en Humanités consacré à la gare et au wagon, les reconsidérer d’abord pour ce qu’ils sont, des interzones : lieux clos sans l’être vraiment, lieux sans frontière ou aux frontières mouvantes et instables, où la loi et la société interrompent leurs propres règles, où s’établit tout un jeu d’indifférenciations totalement artificiel, parfois obscène par l’intimisme exacerbé qui s’y recrée. La gare peut en effet être un espace de désordre, d'hétérogénéité mais aussi de brassage et de communications.
La gare c’est d’abord, dans la ville, une enclave ; et le wagon, dans nos vies, un fantasme d’annihilation de l’Autre.


Nous invitons nos futurs conférenciers à étudier la gare et le wagon (en littérature, en histoire, dans les arts visuels, et pourquoi pas également en empruntant les rails de la philosophie) comme vecteurs culturels et artistiques de l’obsolescence programmée de l’innovation technologique à l’occasion de l’événement que représente l’arrivée de la ligne TGV à Mulhouse Gare Centrale cet hiver. Pour les historiens, ce sera l'occasion de les considérer dans leur rôle prépondérant dans l'évolution des aménagements urbains

Et afin de joindre l’acte à la parole, ce colloque sera nomade et privilégiera des propositions de performances universitaires. Mis à part quelques interventions qui se feront sous les élégants lambris de la Société Industrielle de Mulhouse (à quelques pas de la Gare) les ateliers, dans leur grande majorité, se dérouleront principalement à bord d’un train. Et il nous faudra emprunter des gares,  des stations et des arrêts, sans itinéraire précis, juste une destination incertaine à la recherche de nous-mêmes, pour des allers-retours sans fin.

Mulhouse Terminus, mais personne ne descend !

Le comité organisateur.



Date limite de dépôt des propositions: 15 juin 2011. : Merci d’adresser vos propositions à Didier Girard (didier.girard@uha.fr ou drgeere@free.fr) Frédérique Toudoire-Surlapierre (frederique.toudoire@uha.fr) et Jennifer K. Dick (jennifer-kay.dick@uha.fr) avant le 15 juin 2011.

Pour assister aux débats et réserver votre billet : contacter Jeannine Schneider jeannine.schneider@uha.fr  + 33 (0)3 89336381.

Station to Station Call for Papers! --English Version




Station to Station:
An International & Nomadic Conference
- 1-2 December 2011 –



International conference organized by the research groups
ILLE and CRESAT (UHA, Mulhouse)
and the international doctoral programme
Cultural Studies in Literary Interzones (coord. Bergamo, Italy).


Call for papers.

“Whether I shall turn out to be the hero of my life, or whether that station
Will be held by anybody else, these pages must show.”
Charles Dickens, David Copperfield


Are we entirely ourselves or entirely somebody else as we take our seat on a train or stroll into the station? Don’t these actions and environments produce in us a feeling of artificiality brought about by the overconsumption of worn-out romantic and modernist myths? These places, relatively tight and stable spaces, tend to exist because they are out of time though would be senseless without the speed and trajectories crossing through them and which carry them along. Do they have a singular power over individual’s behaviour and imagination? A short epistemological examination would doubtlessly permit philosophers and historians to position—or question the positioning of—such spaces in urban life. In more general terms, this is about considering the value of witness, of urban trace, but also of studying the immaterial heritage they help construct. Are the station, the wagon, and the train architectonic? 

Leaving aside a little of the seriousness that weighs us down, be that in current high tech virtual reality, David Bowie’s songs, or the pre-mechanical age (didn’t Milton say “The planets in their station list'ning stood.”? Paradise Lost, VII, 563), the station like the train is an invitation to decelerate. It becomes a place of flux and transit, of memory and forgetting, point of flight from or point of entry into the city, place of displacement—that of individuals, merchandise, and populations—an archive, traces of our fleeting rages.










            Eminently European (?) or Occidental (?) phenomena—the debate remains largely open for historians—the station and the railroad, constitutive of our cultures as economic, architectural, political and aesthetic phenomena, are also invitations to immobile but endless voyages, which perhaps do not lead to a destination, towards the end of our desires or that of the night.  Therefore, we would like first and foremost in this Humanities conference to reconsider the station and the wagon as what they are, inter-zones, enclosed spaces without really being that, borderless places or places with shifting and unstable borders, where law and society suspend their particular rules, where a game of entirely artificial indifferences gets established, sometimes obscenely because of the exacerbated intimacy created in such close quarters. The station can in fact be a space of disorder, of heterogeneity, but also of cross-fertilization and communication.
            The station is first of all, within the city, an enclave; and the wagon, in our lives, a fantasy of annihilation of the Other.

            On the occasion of the TGV line Mulhouse-Gare Centrale arriving this winter, we invite our future conference speakers to study the station and the wagon (in literature, history, the visual arts and why not even by taking to the tracks of philosophy) as cultural and artistic vectors of the programmed obsolescence of technological innovation. For historians, this may be an occasion to consider stations and railways’ predominant role in the evolution of urban development.

Finally, to join act and speech, this conference will be nomadic, thus privilege the selection of propositions which may be interpreted as “university performances”. Apart from a few talks which will take place within the elegant walls of the Société Industrielle de Mulhouse (a few feet from the Mulhouse Gare) most of the workshops will take place on a moving train. We will be forced to take to the stations, platforms and stops, without any particular itinerary, just an uncertain destination in search of ourselves on a perpetual round-trip voyage.

Mulhouse Terminus, but no one gets off!

The organizing committee.



Deadline for proposals: 15th  June 2011.

Please send your proposals to Didier Girard (didier.girard@uha.fr or drgeere@free.fr) Frédérique Toudoire-Surlapierre (frederique.toudoire@uha.fr) and Jennifer K. Dick (jennifer-kay.dick@uha.fr) BEFORE the 15th of June 2011.

To attend debates or to reserve your ticket: contact Jeannine Schneider jeannine.schneider@uha.fr  + 33 (0)3 89336381.

Presentación de ponencias -- Call for Papers (SP)



Station to Station:
Coloquio internacional y nómada
- 1 y 2 diciembre de 2011 –



Coloquio Internacional organizado por los grupos de investigación ILLE y CRESAT (UHA, Mulhouse) y el programa de Doctorado Internacional Cultural Studies in Literary Interzones (coord. Bérgamo, Italia)


Presentación de ponencias.


“Whether I shall turn out to be the hero of my life, or whether that station
Will be held by anybody else, these pages must show.”
Charles Dickens, David Copperfield


¿Somos realmente nosotros mismos o somos alguien más en el momento en el que tomamos asiento en un tren o entramos en una estación? ¿Estas acciones y ambientes no nos producen cierta sensación de artificialidad provocada por un excesivo consumo de mitos románticos y modernistas desgastados? Estos lugares, espacios reducidos y relativamente estables, que  existen gracias a su atemporalidad y no tendrían sentido sin la velocidad ni cruce de trayectorias que los transitan y los llevan hacia delante, ¿tienen un poder singular sobre los comportamientos e imaginarios individuales? Un análisis epistemológico permitiría tanto a los filósofos como a los historiadores establecer –o plantearse- cuál es el papel que tienen estos espacios en la vida urbana. En términos generales, se trata de considerar el valor testimonial, la huella urbana, pero también analizar el patrimonio inmaterial que favorece la construcción de dichos espacios.
¿La estación, el vagón o el tren son arquitectónicos?

Dejando a un lado la seriedad del asunto que nos concierne, ya sea en la actual realidad virtual de alta tecnología, en las canciones de David Bowie, o en la edad pre-mecánica (el poeta Milton ya solía decir “The planets in their station list'ning stood.”? Paradise Lost, VII, 563); tanto la estación como el tren invitan a la desaceleración de los afectos. Se convierten en un lugar de flujo y de tránsito, de la memoria y el olvido, una vía de escape o de entrada a la ciudad, un lugar desplazamiento -de personas, mercancías y poblaciones- un archivo, el rastro de nuestras pasiones pasajeras.

Fenómenos eminentemente europeos (?), occidentales (?) -el debate sigue abierto para los historiadores- la estación y el ferrocarril forman parte de nuestra cultura como fenómenos económicos, arquitectónicos, políticos y estéticos, del mismo modo que nos invitan a viajes inmóviles pero sin fin, quizá sin destino, a través del final de nuestros deseos o de la noche. Por consiguiente, nos gustaría que en este Coloquio de Humanidades consagrado a la estación y al vagón, se los reconsidere como lo que son: interzonas, espacios cerrados sin serlo totalmente, lugares sin fronteras o con fronteras fluctuantes e inestables, donde la ley y la sociedad interrumpen sus propias normas, o donde se establece un juego repleto de indiferencias totalmente artificiales, a veces obscenamente a causa de la intimidad exacerbada que se recrea en ellos. La estación puede ser un espacio de desorden, de heterogeneidad, pero también de enriquecimiento mutuo y comunicación.
La estación es un lugar de acceso dentro de la ciudad, un enclave, y el vagón, en nuestras vidas, una fantasía de aniquilación del Otro.

Aprovechando la llegada de la línea TGV-Mulhouse-Gare Centrale este mismo invierno, invitamos a los participantes a estudiar la estación y el vagón (en la literatura, la historia, las artes visuales y, por qué no, desde un punto de vista filosófico) como vectores culturales y artísticos de la obsolescencia provocada por la innovación tecnológica. Para los historiadores puede ser una buena ocasión para considerar el papel de las estaciones en la evolución y desarrollo urbano.

Finalmente, señalar que se trata de un coloquio nómada por lo cual tendrán prioridad las propuestas que puedan ser interpretadas como “perfomances” universitarias. Aparte de algunas conferencias que tendrán lugar dentro de las elegantes paredes de la Société Industrielle de Mulhouse (a pocos metros de la Gare de Mulhouse), la mayoría de los talleres se llevarán a cabo en un tren en movimiento. Nos veremos obligados a tomar las estaciones, andenes y paradas, sin ningún tipo de itinerario en particular, hacia un destino incierto en busca de nosotros mismos en un viaje permanente de ida y vuelta.

¡Mulhouse Terminus, pero nadie baja!

El comité organizador.


Plazo de presentación de propuestas: 15 de junio de 2011.
Por favor, envíe sus propuestas a Didier Girard (didier.girard@uha.fr o drgeere@free.fr), Frédérique Toudoire-Surlapierre (frederique.toudoire@uha.fr) y Jennifer K. Dick (jennifer-kay.dick@uha.fr) ANTES DEL 15 DE JUNIO DE 2011.

Para asistir a los debates o para reservar su billete póngase en contacto con Jeannine (jeannine.schneider Schneider @ uha.fr ) + 33 (0)3 89336381.

Einträge willkommen --CFP (DE)



Station to Station:
An International & Nomadic Conference
- 1 & Dezember 2011 –


Internationale Konferenz
Veranstaltet von den Forschergruppen ILLE und CRESAT (UHA, Mulhouse) und dem internationalen Doktorandenprogramm
Cultural Studies in Literary Interzones (Koordination: Bergamo, Italien).

Call for papers.

“Whether I shall turn out to be the hero of my life, or whether that station
Will be held by anybody else, these pages must show.”
Charles Dickens, David Copperfield

Sind wir wirklich wir selbst, wenn wir unsere Plätze im Zug einnehmen oder in den Bahnhof schlendern, oder sind wir im Zug, im Bahnhof, am Gleis schon ein anderer, schon entfernt von uns selbst, schon auf der Reise? Vielleicht erzeugen diese Umgebung und unser Verhalten dort in uns ein Gefühl des Artifiziellen, Künstlichen, Irrealen, das durch die Übersättigung mit altmodisch gewordenen romantischen oder auch modernen Mythen hervorgerufen wird? Diese Orte, in sich selbst zwar stabil und abgeschlossen, existieren nur, weil sie einerseits aus der Zeit herausgenommen scheinen, andererseits aber keine Bedeutung hätten, wären sie nicht von Bewegungen und Geschwindigkeit durchkreuzt oder vorangetragen. Üben sie eine besondere Macht auf das Verhalten und die Phantasie der Menschen aus?
Eine konzise epistemologische Bestandsaufnahme würde es Historikern und Philosophen zweifellos erlauben, eine Positionierung -- oder die Infragestellung einer Positionierung -- dieser Räume im städtischen Leben vorzunehmen. Allgemeiner gesagt: Wo finden sich hier die Spuren des Urbanen, welche Erinnerungsfunktionen haben diese Räume, welche immateriellen Hinterlassenschaften, finden sich hier und wie können sie rekonstruiert werden, welche Praktiken provozieren sie, welche Kommunikation etabliert sich dort? Sind der Bahnhof, der Eisenbahnwagon und der Zug überhaupt eine Stätte, sind sie Architektur?

Lassen wir einmal ein wenig den Ernst beiseite, der uns belastet, sei es wenn wir heute von der virtuellen high tech Realität reden (etwa in David Bowies Liedern) oder auch schon im vortechnischen Zeitalter (sagte nicht John Milton: “The planets in their station list'ning stood.”? Paradise Lost, VII, 563). Der Bahnhof ebenso wie der Zug sind im Grunde eine Einladung zur Entschleunigung, zur Drosselung der Geschwindigkeit.  Sie sind Orte der fluiden Bewegung und des Transits, der Erinnerung und des Vergessens, Orte, an denen eine Flucht aus der Stadt ihren Anfang nimmt oder ein Mensch in die Stadt eintritt, Orte der Verlagerung -- von Menschen, Waren, Bevölkerungen -- ein Archiv, Spuren unserer flüchtigen Leidenschaften.   
Hauptsächlich europäische (?) oder westliche (?) Erscheinungen (diese Frage wird vor allem für Historiker noch auszudiskutieren sein) sind der Bahnhof und die Eisenbahn für unsere Kulturen als wirtschaftliche, architektonische, politische und ästhetische Phänomene konstitutiv. Sie sind gleichermaßen eine Einladung zu Stillstand und zum Bleiben, aber auch zu endlosen Reisen, die vielleicht zu keinem Ziel führen, sondern eher ans Ende unserer Wünsche oder zum Ende der Nacht.

Auf dieser literatur- und kulturwissenschaftlichen Konferenz soll der Bahnhof und die Eisenbahn betrachten werden als „Interzones“, als geschlossene Räume, die nicht wirklich geschlossen sind, Räume ohne Grenzen oder mit variablen, verschiebbaren Grenzen, an denen gesellschaftliche Regeln und Gesetze suspendiert werden, wo sich ein Spiel artifizieller Indifferenzen etabliert; und dies nicht selten auf eine obszöne Weise, hervorgerufen durch die paradoxe, anonyme Intimität, die auf engem, öffentlichem Raum entsteht. Der Bahnhof selbst kann ein Ort der Unordnung sein, der Heterogenität und damit der gegenseitigen Befruchtung und der Kommunikation.
Der Bahnhof ist vor allem dies: eine Enklave mitten in der Stadt. Das Zugabteil repräsentiert in unserer Biographie das Phantasma einer Auflösung, Verwischung, Liquidation der Grenzen zwischen sich und dem anderen.

 Aus Anlass der Anbindung des Gare Centrale von Moulhouse an das TGV-Netz in diesen Winter wollen wir die Teilnehmenden dazu auffordern, sich Gedanken zu machen über Bahnhöfe, Züge, Wagone, Abteile  - in der Literatur und Kunst, vielleicht auch im Zuge Philosophischer Reflexion. Es geht darum, die sich selbst überholenden Innovationbewegung der Moderne abzubilden und dabei den Stillstand nicht zu übersehen. Für Historiker könnte dies eine Gelegenheit sein, die zentrale Rolle von Bahnhöfen und Zügen in der Entwicklung der Städteplanung in den Blick zu nehmen.

Inhalt, Form und Performace der Konferenz sollen sich entsprechen:  Es soll eine nomadische Konferenz werden;  daher werden besonders jene Vorschläge berücksichtigt, die man als „akademische Performance“ bezeichnen könnte, die den Charakter der Bewegung und des Stillstandes, den theatralischen und dramatischen Aspekt der Vorhabens fokussieren und implizieren. Von einigen Vorträgen in den eleganten Räumen der Société Industrielle de Mulhouse (einen Steinwurf vom Hauptbahnhof entfernt) abgesehen, wird der Großteil der Workshops in einem fahrenden Zug stattfinden. Wir werden gezwungen sein, uns an Bahnhöfen, Bahnsteigen und Haltestellen aufzuhalten, ohne dabei allerdings einem spezifischen Reiseplan zu folgen: Wir werden uns auf eine „Reise zu uns selbst“ begeben und nicht das vorhersehbare Ziel einer kontinuierlichen Rundreise anvisieren.

Mulhouse Terminus, aber niemand steigt aus!
Das Organisationsteam.

Einsendeschluss für Vorschläge: 15. Juni 2011
Bitte senden Sie Ihre Vorschläge für Workshops und Vorträge direct an Didier Girard (didier.girard@uha.fr or drgeere@free.fr) Frédérique Toudoire-Surlapierre (frederique.toudoire@uha.fr) und Jennifer K. Dick (jennifer-kay.dick@uha.fr) VOR dem 15. Juni 2011.

Um an Veranstaltungen teilzunehmen oder Tickets zu kaufen, wenden Sie sich an: Jeannine Schneider jeannine.schneider@uha.fr  + 33 (0)3 89336381.

Benvenuti - call for papers (IT)



Convegno organizzato dai centri di ricerca ILLE,  CRESAT (UHA, Mulhouse) e dal dottorato internazionale Cultural Studies in Literary Interzones (coord. Bergamo, Italia) nei giorni 1 e 2 dicembre 2011.


Call for papers.

“Whether I shall turn out to be the hero of my life, or whether that station
Will be held by anybody else, these pages must show.”
Charles Dickens, David Copperfield


Siamo davvero noi stessi o siamo forse qualcun altro quando saliamo su un treno o entriamo in una stazione ? O questa è solo una sensazione fittizia, prodotto di un consumo eccessivo di logori miti romantici o modernisti ? Questi luoghi, che sono spazi relativamente ridotti e stabili e che esistono anche in virtù della loro atemporalità, e che tuttavia non avrebbero senso se privati della velocità e delle traiettorie che li attraversano e li conducono, sono portatori di un potere particolare sui comportamenti e sugli immaginari individuali? La stazione, il vagone, il treno, sono architettonici?

Permettendoci di perdere parte della gravità che ci opprime, che sia in una realtà high tech virtuale, nelle canzoni di David Bowie o in tempi precedenti alla motorizzazione di massa (il poeta Milton non diceva forse già “The planets in their station list'ning stood.” Paradise Lost,VII, 563 ?), la stazione, come il treno, invita a un rallentamento degli affetti. La stazione diventa quindi uno di quei luoghi di flusso e di transito, di memoria come di oblio, un archivio delle tracce delle nostre collere passeggere.

Fenomeni squisitamente europei (?), occidentali (?), la stazione e la ferrovia, se da un lato sono sostituitivi della nostra storia e delle nostre culture quali fenomeni economici, architettonici, politici ed estetici, dall’altro invitano a viaggi immobili o, al contrario, a quelli che ci conducono a destinazione, in fondo ai nostri desideri, al termine della notte. Vorremmo innanzitutto, in questo convegno dedicato alle Culture Umanistiche dedicato alla stazione e al vagone, riconsiderarli in primo luogo per quello che sono, delle interzone: luoghi chiusi senza esserlo veramente, luoghi senza frontiere o dalle frontiere mobili e instabili, dove la legge e la società interrompono le proprie regole, dove si stabilisce un gioco di indifferenziazione totalmente artificiale, talvolta osceno nell’intimismo esacerbato che vi si ricrea. La stazione è innanzitutto, nella città, una enclave, e il vagone, nelle nostre vite, una fantasma di annientamento dell’Altro.

Invitiamo i nostri futuri conferenzieri a studiare la stazione e il vagone (in letteratura, nella storia, nelle arti visive e, perché no, attraverso i binari della filosofia) come vettori culturali e artistici dell’obsolescenza programmata dell’innovazione tecnologica in occasione dell’evento rappresentato dalla linea TGV a Mulhouse Stazione Centrale quest’inverno.

Dal momento che vogliamo unire l’azione alla parola, questo convegno sarà nomade. Ad eccezione di alcuni interventi che avranno luogo sotto gli eleganti rivestimenti della Società Industriale di Mulhouse (a qualche passo dalla Stazione), i laboratori si svolgeranno principalmente a bordo di un treno. E sarà necessario passare per stazioni e fermate, senza itinerari precisi, se non quello di una destinazione incerta alla ricerca di noi stessi, per delle andate e ritorno senza fine.

Mulhouse Terminus, ma nessuno scende !

Didier Girard.

Data limite per l’invio delle proposte: 15 giugno 2011.

Siete pregati di inviare le vostre proposte a Didier Girard (didier.girard@uha.fr o drgeere@free.fr) Frédérique Toudoire-Surlapierre (frederique.toudoire@uha.fr) e Jennifer K. Dick (jennifer-kay.dick@uha.fr)  prima del 15 giugno 2011.

Per assistere alle sedute e prenotare il proprio biglietto  : contattare Jeannine Schneider jeannine.schneider@uha.fr  + 33 (0)3 89336381.

Station to Station:
Convegno internationale e nomade
- 1 e 2 dicembre 2011 –